Greg Bear
Présentation de l'éditeur
Le Caillou semble être un astéroïde entré par accident au début du XXIe siècle dans notre système solaire.
Mais lorsqu'il vient se placer en orbite autour de la Terre, les Russes et les Américains doivent se rendre à l'évidence.
Il s'agit d'un vaisseau spatial interstellaire de trois cents kilomètres de long.
Les sept chambres immenses qu'il recèle abritent des villes entières.
Désertes. Mais pleines de merveilles technologiques et de bibliothèques contenant des livres d'histoire, rédigés dans toutes les langues de la Terre, qui décrivent un avenir terrifiant.
Où sont passés les habitants du Caillou ?
Où conduit la dernière chambre qui semble avoir une profondeur infinie ?
La grande tradition de la science-fiction échevelée, émerveillée, sidérante.
Avis
Raté.... Décidément je suis déçue par mes lectures en ce moment.
En
fait, j'ai accroché très rapidement à cette histoire et puis au fur et à
mesure , j'ai décrochée. C'est franchement dommage car la trame du
scénario est vraiment originale, très inventive et riche. C'est
parfaitement documenté et mes faibles connaissances en physique ont été
laminées par les apports scientifiques nombreux.
Je
ne dévoilerais pas plus le récit que ce que fait la présentation de
l’éditeur, car l’intérêt de ce gros livre sont les rebondissements très
nombreux. Si la première moitié du livre est redoutablement efficace,
car très peu éloignée de notre monde contemporain, j'ai trouvé que la
fin du livre est carrément farfelue. Je m'explique, car vous pourrez
trouver étrange que je trouve de la science fiction sans queue ni tête :
c'est trop ésotérique, je me perdais dans les longs passages de
description et les nombreux mondes. Bref, j'ai décroché et je me suis
forcé à finir le livre....
Pourtant,
l’héroïne est singulière, j'aime beaucoup son côté fragile, un peu
décalée mais malgré tout elle trouve beaucoup de ressources pour
affronter ce monde inconnu et surtout son destin hors norme. Les
personnages secondaires sont très fouillés; ils apportent une vraie
richesse et intensité au récit. Bien entendu, nous avons droit à la
petite histoire d'amour conventionnelle. L'analyse géopolitique est
remarquable : il est sur que le déroulement des événements ne serait pas
plus différent que ce qu'à imaginer l'auteur. C'est d'ailleurs le plus
effrayant : est-ce que les responsables des differents pays sauraient
mettre à part leurs differents et conflits pour le bien de tous ?
Le
style est fluide, agréable à lire (à part les longues descriptions
techniques). donc beaucoup d'éléments prometteurs mais une déception au
final.
Greg Bear
Fahrenheit 451
BRADBURY Ray
Présentation de l'éditeur
451 degrés Fahrenheit représentent la température à laquelle un livre
s'enflamme et se consume. Dans cette société future où la lecture,
source de questionnement et de réflexion, est considérée comme un acte
antisocial, un corps spécial de pompiers est chargé de brûler tous les
livres dont la détention est interdite pour le bien collectif.
Montag, le pompier pyromane, se met pourtant à rêver d'un monde différent, qui ne bannirait pas la littérature et l'imaginaire au profit d'un bonheur immédiatement consommable. Il devient dès lors un dangereux criminel, impitoyablement pourchassé par une société qui désavoue son passé.
Né en 1920, Ray Bradbury s'impose à la fin des années 40 comme un écrivain majeur, avec la parution d'une série de nouvelles oniriques et mélancoliques, plus tard réunies sous le titre de Chroniques martiennes. Publié en 1953, Fahrenheit 451, qui finit d'asseoir la réputation mondiale de l'auteur, sera porté à l'écran par François Truffaut.
Montag, le pompier pyromane, se met pourtant à rêver d'un monde différent, qui ne bannirait pas la littérature et l'imaginaire au profit d'un bonheur immédiatement consommable. Il devient dès lors un dangereux criminel, impitoyablement pourchassé par une société qui désavoue son passé.
Né en 1920, Ray Bradbury s'impose à la fin des années 40 comme un écrivain majeur, avec la parution d'une série de nouvelles oniriques et mélancoliques, plus tard réunies sous le titre de Chroniques martiennes. Publié en 1953, Fahrenheit 451, qui finit d'asseoir la réputation mondiale de l'auteur, sera porté à l'écran par François Truffaut.
Avis
Ce
roman est considéré comme une œuvre majeure de la science fiction du
XXème siècle, de ce fait, on appréhende différemment la lecture. Ce
livre a été analysé comme une dénonciation du maccarthysme avec une
véritable chasse
aux sorcière contre ceux qui pourraient mettre en danger la nation
américaine : les livres et autres œuvres d'arts, considérés comme
contestataires, sont interdits. Je ne ferais pas de résumé de l'histoire
mais juste un humble avis sur ce que m'inspire ce roman.
Tout d'abord, ce monde est étonnant par sa modernité et les ressemblances avec notre monde contemporain. Les médias sont omniprésents (télé, pub...) dans le quotidien et utilisé pour un abrutissement des masses : la télé est omniprésente, les programmes sont soi-disant personnalisés mais servent en fait à manipuler les esprits et le peuple.
Dans
ce roman, les conséquences sont extrêmes. Les rapports humaines
semblent creux et déshumanisés avec une perte des repères moraux : les
maris sont interchangés sans remords, les enfants ne bénéficient
d'aucune affectation et éducation.
Ce
monde est effrayant, et on ressent du malaise devant cet absence totale
d'échange, d'affection entre les proches et enfin, devant cet
uniformisation de la pensée. Le personnage de Camille est d'autant plus
singulier par son originalité et sa liberté de pensée
: libre, elle pense par elle même, prend du temps pour réfléchir, pour
rêver. Elle est le petit lutin qui titille la conscience de Montag et
lui permet de s'extirper de son carcan.
Ce
qui m'a beaucoup marqué dans ce roman c'est la vision de la disparition
des livres : peu à peu, ils sont résumés jusqu'à être diminués et
perdre peu à peu leur substance. On ne peut qu'être frappé par la
similitude avec notre époque où tout va très vite, où l'information et
la lecture ne se font que sur des supports médias afin de favoriser le
passage d'un sujet à l'autre, sans veritable approfondissement. Les
livres, dans le romans de Bradbury sont d'abord exclus car inutiles,
mais au final, ils deviennent dangereux et donc un symbole de
résistance. J'ai beaucoup aimé le moyen de les conserver, hors de leur
support original : on revient à une certaine tradition de transmissions
orales, comme çà l'origine de la civilisation. Le roman est de ce côté
assez optimiste sur la nature humaine.
Leviathan La chute T1
Davoust Lionel
Présentation de l’éditeur
1984, aux larges des côtes canadiennes. Surpris par une redoutable tempête hivernale, le ferry Queen of Alberta fait naufrage. Parmi les rares rescapés de cette catastrophe, le petit Michael Petersen, sept ans, a assisté à la disparition de ses parents.
2011, Los Angeles. Michael, désormais adulte et père d un petit garçon, nourrit à l égard de cette mer qui lui a tout pris une fascination mêlée de peur. Devenu chercheur en biologie marine, il se porte volontaire, malgré l' appréhension et la culpabilité d abandonner les siens, pour une mission dans les glaces de l Antarctique.
Or, il est loin de se douter que cette expédition suscite l' inquiétude au sein d' une mystérieuse organisation séculaire, le Comité, dont les membres ont développé au fil du temps des pouvoirs infiniment supérieurs aux capacités humaines. Un de leurs agents, Masha, est personnellement chargé de veiller à la bonne marche d' une machination que le chercheur risquerait de mettre en péril. Ses directives sont claires : Michael ne doit jamais atteindre l'Antarctique.
Mais Masha refuse d' accomplir aveuglément sa mission : elle est bien déterminée à percer le secret qui entoure Michael. Car ce dernier représente pour elle plus qu' une simple cible...
D' Amérique en Antarctique, de complots en trahisons, Michael et Masha, alliés qui s' ignorent, devront combattre un ennemi bien plus terrifiant que la mort. Il leur faudra plonger en eux-mêmes et affronter leur propre part d ombre, au risque se s' y perdre.
Avis
La quatrième couverture résume assez bien l'intrigue, je me contenterais donc de donner mon humble avis sur cet ouvrage afin de ne pas dévoiler les rebondissements les plus intéressants.
Tout d'abord, la couverture est magnifique avec ce bateau fracassé par les vagues,avec un dessin fait au fusain ou à l'encre.
Par contre, j'ai un avis assez mitigé sur ce roman car malgré des éléments prometteurs comme une intrigue intéressante, une écriture agréable et fluide et des personnages originaux, il manque un je ne sais quoi pour en faire une œuvre majeure. Il manque le souffle épique, certainement dû à une construction du récit très haché : on passe sans cesse d'un personnage à l'autre. Si cela permet d'avoir une certaine dynamique dans le récit, c'était parfois assez pénible et diminuait mon envie de poursuivre la lecture.
L'intrigue est vraiment intéressante avec cette guerre Main droite et Main gauche, où à chacun correspond une philosophie de vie radicalement différente. Les notions de mage et de magie sont revues et ces principes fondateurs modernisés assez habilement. Il est par contre difficile de comprendre ce que représente Michael dans l’Échiquier du Jeu supérieur : cet homme semble être un élément essentiel pour les membres du Conseil de la Main gauche, mais en quoi et pourquoi? Il m'a manqué dans ce tome des éléments pour avoir une réelle compréhension de l'intrigue. Certains arriveront certainement dans les autres tomes, mais cela a été parfois assez frustrant et déroutant. De même, je n'ai pas trop compris le titre du livre "Leviathan" car ce terme apparait très peu dans le roman, sauf pour une anecdote sur le squelette d'une baleine. Enfin, la répitition quasiment à chaque chapitre du naufrage est vraiment de trop : d'accord on a compris que c'était très envahissant dans la vie de Mickael mais les répétitions n’amènent rien de plus pour la compréhension et l'évolution de l'intrigue.
Je réserverais donc mon jugement définitif lorsque je serais arrivé au terme de cette trilogie.
Leviathan La nuit T2
DAVOUST Lionel
Présentation de l'éditeur
Plusieurs heures après avoir été aspiré dans les eaux glaciales de l'Antarctique, le corps de Michael Petersen, le chercheur en biologie marine de Léviathan, est inopinément découvert, échoué sur une grève, par les employés de la base polaire. Contre toute attente, le naufragé a survécu, mais il semble plongé dans un profond coma. Le verdict des médecins est aussi troublant qu énigmatique : Michael Petersen est en train de rêver. Une autre circonstance défie l'entendement : une troupe d'orques, non loin du rivage, paraît veiller sur le miraculé.
Ces faits inexplicables ont manifestement un sens précis pour le Comité, dont la surveillance s'exerce sans relâche autour de l'innocent chercheur. Les agents de la puissante organisation secrète s'empressent pour tirer Michael de sa léthargie peuplée de visions, et le réinstaller au centre de son petit monde familier. Pourquoi tant de prévenance envers un modeste père de famille, chez ceux qui se targuent d'ignorer l'altruisme ? Et quelle corrélation faut-il établir entre les rêves de Michael et les tentatives d' homicide qui ciblent subitement, les uns après les autres, les membres de son entourage ?
Alors que Masha, initiatrice de la quête dans Léviathan, engage désormais une partie défensive dans son rôle d'épouse, le FBI s'invite dans le Jeu en la personne d Andrew Léon. Tout semble désigner Michael, à la personnalité notoirement fragile et clivée, comme l'auteur des crimes en série qui visent son cercle familial. Mais l'enquêteur, en mathématicien que l'invisible n'effraie pas, entrevoit une autre hypothèse, capable de faire vaciller même un esprit aussi solide que le sien. D'autant qu'elle rejoint les données produites par un système de mesure des manifestations de l énergie mentale, dont il est le génial concepteur.
Avis
Je remercie tout d'abord Babelio et les Editions Don Quichotte, de m'avoir envoyé ce livre dans le cadre de Masse critique.
J’appréhendais beaucoup cette lecture car le premier tome ne m'a pas tout à fait convaincue. Et là bonne surprise, ce qui manquait ou faisait défaut dans La Chute, est présent dans ce second épisode, qui ne manque pas de rebondissements et de révelations.
Michael, jeune oéanographe, est tombé dans les eaux de l’Antarctique. Il est retrouvé indemne de toute blessure, protégé par des orques, mais dans le coma. Ce coma de plusieurs jours est un calvaire pour Michael qui se trouve confronté à un étrange et inquiétant double : celui ci exige de Michael de devenir un autre en le torturant physiquement et mentalement. Pendant ce temps, Masha, bourrée de remords d'avoir obéit au Comité en utilisant son fils pour un sort , décide de se rebeller et de redevenir la combattante qu'elle était. Mais, elle doit être vigilante car tout l'entourage proche de Michael appartient au comité : sa famille et, comme on le découvrira tout au long du livre, même son entourage professionnel. L'inquiétant Andrew Leon intervient en Antarticque et fait rapatrier Michael, qui finalement se réveille de son coma sans aucun souvenirs. Pourtant, il sent que quelque chose est changé en lui : il est plus fréquemment sujet à des accès de rage et de colère, et en ressent du plaisir, ce qui le terrifie. Le Comité est inquiet et redouble de surveillance car le mysterieux double semble tuer un à uns les proches de Michael.....L'effacé océanographe devra pourtant prendre son destin en main pour sauver Masha et son fils, et pour cela il devra faire confiance à un original inspecteur du FBI, qui souhaite l'aider.
C'est un excellent épisode où les rebondissements sont trés nombreux. Les révélations s'enchainent et peu à peu le nébuleux Comité devient plus concret, son influence semble sans limite. J'ai mieux compris aussi la guerre larvée depuis des siècles avec la main droite et les conséquences sur nos civilisations. C'est une autre vision modernisée du bien et du mal avec une grande richesse imaginative.
Les personnages prennent de la consistance car leur passé éclaire leurs psychologies, leurs motivations et modes de fonctionnements. Masha prend une tout autre dimension : elle détient le destin de Michael en main car nombre de ses décisions peuvent le sauver du Comité et de l'Ombre.
L’écriture est efficace,et l'auteur sait nous tenir en haleine tout au long de ce tome.
Présentation de l'éditeur
Plusieurs heures après avoir été aspiré dans les eaux glaciales de l'Antarctique, le corps de Michael Petersen, le chercheur en biologie marine de Léviathan, est inopinément découvert, échoué sur une grève, par les employés de la base polaire. Contre toute attente, le naufragé a survécu, mais il semble plongé dans un profond coma. Le verdict des médecins est aussi troublant qu énigmatique : Michael Petersen est en train de rêver. Une autre circonstance défie l'entendement : une troupe d'orques, non loin du rivage, paraît veiller sur le miraculé.
Ces faits inexplicables ont manifestement un sens précis pour le Comité, dont la surveillance s'exerce sans relâche autour de l'innocent chercheur. Les agents de la puissante organisation secrète s'empressent pour tirer Michael de sa léthargie peuplée de visions, et le réinstaller au centre de son petit monde familier. Pourquoi tant de prévenance envers un modeste père de famille, chez ceux qui se targuent d'ignorer l'altruisme ? Et quelle corrélation faut-il établir entre les rêves de Michael et les tentatives d' homicide qui ciblent subitement, les uns après les autres, les membres de son entourage ?
Alors que Masha, initiatrice de la quête dans Léviathan, engage désormais une partie défensive dans son rôle d'épouse, le FBI s'invite dans le Jeu en la personne d Andrew Léon. Tout semble désigner Michael, à la personnalité notoirement fragile et clivée, comme l'auteur des crimes en série qui visent son cercle familial. Mais l'enquêteur, en mathématicien que l'invisible n'effraie pas, entrevoit une autre hypothèse, capable de faire vaciller même un esprit aussi solide que le sien. D'autant qu'elle rejoint les données produites par un système de mesure des manifestations de l énergie mentale, dont il est le génial concepteur.
Avis
Je remercie tout d'abord Babelio et les Editions Don Quichotte, de m'avoir envoyé ce livre dans le cadre de Masse critique.
J’appréhendais beaucoup cette lecture car le premier tome ne m'a pas tout à fait convaincue. Et là bonne surprise, ce qui manquait ou faisait défaut dans La Chute, est présent dans ce second épisode, qui ne manque pas de rebondissements et de révelations.
Michael, jeune oéanographe, est tombé dans les eaux de l’Antarctique. Il est retrouvé indemne de toute blessure, protégé par des orques, mais dans le coma. Ce coma de plusieurs jours est un calvaire pour Michael qui se trouve confronté à un étrange et inquiétant double : celui ci exige de Michael de devenir un autre en le torturant physiquement et mentalement. Pendant ce temps, Masha, bourrée de remords d'avoir obéit au Comité en utilisant son fils pour un sort , décide de se rebeller et de redevenir la combattante qu'elle était. Mais, elle doit être vigilante car tout l'entourage proche de Michael appartient au comité : sa famille et, comme on le découvrira tout au long du livre, même son entourage professionnel. L'inquiétant Andrew Leon intervient en Antarticque et fait rapatrier Michael, qui finalement se réveille de son coma sans aucun souvenirs. Pourtant, il sent que quelque chose est changé en lui : il est plus fréquemment sujet à des accès de rage et de colère, et en ressent du plaisir, ce qui le terrifie. Le Comité est inquiet et redouble de surveillance car le mysterieux double semble tuer un à uns les proches de Michael.....L'effacé océanographe devra pourtant prendre son destin en main pour sauver Masha et son fils, et pour cela il devra faire confiance à un original inspecteur du FBI, qui souhaite l'aider.
C'est un excellent épisode où les rebondissements sont trés nombreux. Les révélations s'enchainent et peu à peu le nébuleux Comité devient plus concret, son influence semble sans limite. J'ai mieux compris aussi la guerre larvée depuis des siècles avec la main droite et les conséquences sur nos civilisations. C'est une autre vision modernisée du bien et du mal avec une grande richesse imaginative.
Les personnages prennent de la consistance car leur passé éclaire leurs psychologies, leurs motivations et modes de fonctionnements. Masha prend une tout autre dimension : elle détient le destin de Michael en main car nombre de ses décisions peuvent le sauver du Comité et de l'Ombre.
L’écriture est efficace,et l'auteur sait nous tenir en haleine tout au long de ce tome.
DAVOUST Lionel
Présentation de l'éditeur
Avis
Je ne connais pas les autres trilogies de cette auteur, et j'ai souhaité découvrir enfin cette saga.
C'est donc un avis mitigé que je rends : il y a beaucoup d'inventivité et en même temps un air de déja vu dérangeant. C'est bien écrit, facile à lire mais à recommander aux jeunes à partir de 12 ans.
La voix du sabre
Day Thomas
Présentation de l'éditeur
Pour parfaire l'éducation de son fils Mikédi, le chef de guerre Nakamura Ito le confie à un rônin du nom de Miyamoto Musashi. Un samouraï de légende, le plus grand maître de sabre qu'ait connu l'Empire des quatre Poissons-Chats. Ensemble, pendant six longues aimées, le maître et l'apprenti vont arpenter la route qui mène jusqu'à la capitale Edo, où l'Impératrice-Dragon attend Mikédi pour en faire son époux.
Mais la Voie du Sabre est loin de trancher l'archipel en ligne droite : de la forteresse Nakamura aux cités flottantes de Kido, du Palais des Saveurs à la Pagode des Plaisirs, Mikédi apprendra les délices de la jouissance, les souffrances du combat, et la douceur perverse de la trahison.
Avec La Voie du Sabre, Thomas Day plonge ses lecteurs dans un Japon de fantasy, un Japon du XVIIe siècle qui ne fut jamais, où la magie et les dragons existent, où le métal météoritique des sabres est trempé dans le sang.
Avis
En lisant la 4ème de couverture, je me suis dit que ce livre était fait pour moi : fantasy dans un japon médiéval, quel bonheur !!! Si ce n'est pas un vrai coup de coeur, jce livre m'a offert un bon moment de lecture.
Nous suivons le parcours sur de nombreuses années du jeune Mikedi sur la voix du sabre. Son apprentissage est rude auprès de son maitre Miyamoto Musashi, qui semble cacher un passé trouble. C'est un personnage un peu fantasque, buveur invétéré et amoureux des femmes. Pourtant sous cet aspect frivole, le rônin cache une maitrise des arts martiaux extraordinaire et une philosophie de vie empreinte de respect pour la Vie. Mikedi, malgré la guidance de son maître, ne pourra apprendre l'humilité et l'abnégation nécessaire pour maîtriser la voix du sabre. Il s’éloignera peu à peu de son maître pour accéder au pouvoir et à de grandes richesses. Pourtant, il y aura un prix à payer.
C'est un Japon idéalisé qui apparait dans ce récit : les samouraïs sont garant du bien et de la justice et pour cela, ils disposent de pouvoirs fantastiques. L'auteur a bien cerné la philosophie qui empreigne le quotidien au Japon : la spiritualité accompagne les choix de vie et la notion de respect est constante (dans la vie familiale, dans les liens maitre/apprenti, dans le lien avec la nature...). L'originalité de ce roman est que le personnage principal, le jeune Mikedi, n'est pas le héros de l'histoire : on le voit se muer peu à peu en un être arrogant, trop égoïste pour pouvoir comprendre la philosophie de son maître. A contrario, on ressent l'affection qu'éprouve Musashi pour son apprenti malgré les déceptions que celui ci lui fait subir : il n'arrivera pas à le conduire sur la voie de la justice, malgré son enseignement, et au contraire devenir un tyran comme son père. Ce parti pris d'évoquer un échec est assez singulier et donne tout l’intérêt à la lecture car on espère bien qu'à un moment le jeune Mikedi trouvera la bonne voie. Les émotions et la psychologies des deux personnages principaux sont décrites avec justesse et délicatesse. Le style est sobre, efficace et très agréable à lire.
Présentation de l'éditeur
Pour parfaire l'éducation de son fils Mikédi, le chef de guerre Nakamura Ito le confie à un rônin du nom de Miyamoto Musashi. Un samouraï de légende, le plus grand maître de sabre qu'ait connu l'Empire des quatre Poissons-Chats. Ensemble, pendant six longues aimées, le maître et l'apprenti vont arpenter la route qui mène jusqu'à la capitale Edo, où l'Impératrice-Dragon attend Mikédi pour en faire son époux.
Mais la Voie du Sabre est loin de trancher l'archipel en ligne droite : de la forteresse Nakamura aux cités flottantes de Kido, du Palais des Saveurs à la Pagode des Plaisirs, Mikédi apprendra les délices de la jouissance, les souffrances du combat, et la douceur perverse de la trahison.
Avec La Voie du Sabre, Thomas Day plonge ses lecteurs dans un Japon de fantasy, un Japon du XVIIe siècle qui ne fut jamais, où la magie et les dragons existent, où le métal météoritique des sabres est trempé dans le sang.
Avis
En lisant la 4ème de couverture, je me suis dit que ce livre était fait pour moi : fantasy dans un japon médiéval, quel bonheur !!! Si ce n'est pas un vrai coup de coeur, jce livre m'a offert un bon moment de lecture.
Nous suivons le parcours sur de nombreuses années du jeune Mikedi sur la voix du sabre. Son apprentissage est rude auprès de son maitre Miyamoto Musashi, qui semble cacher un passé trouble. C'est un personnage un peu fantasque, buveur invétéré et amoureux des femmes. Pourtant sous cet aspect frivole, le rônin cache une maitrise des arts martiaux extraordinaire et une philosophie de vie empreinte de respect pour la Vie. Mikedi, malgré la guidance de son maître, ne pourra apprendre l'humilité et l'abnégation nécessaire pour maîtriser la voix du sabre. Il s’éloignera peu à peu de son maître pour accéder au pouvoir et à de grandes richesses. Pourtant, il y aura un prix à payer.
C'est un Japon idéalisé qui apparait dans ce récit : les samouraïs sont garant du bien et de la justice et pour cela, ils disposent de pouvoirs fantastiques. L'auteur a bien cerné la philosophie qui empreigne le quotidien au Japon : la spiritualité accompagne les choix de vie et la notion de respect est constante (dans la vie familiale, dans les liens maitre/apprenti, dans le lien avec la nature...). L'originalité de ce roman est que le personnage principal, le jeune Mikedi, n'est pas le héros de l'histoire : on le voit se muer peu à peu en un être arrogant, trop égoïste pour pouvoir comprendre la philosophie de son maître. A contrario, on ressent l'affection qu'éprouve Musashi pour son apprenti malgré les déceptions que celui ci lui fait subir : il n'arrivera pas à le conduire sur la voie de la justice, malgré son enseignement, et au contraire devenir un tyran comme son père. Ce parti pris d'évoquer un échec est assez singulier et donne tout l’intérêt à la lecture car on espère bien qu'à un moment le jeune Mikedi trouvera la bonne voie. Les émotions et la psychologies des deux personnages principaux sont décrites avec justesse et délicatesse. Le style est sobre, efficace et très agréable à lire.
Thomas Day
Des larmes sous la pluie
Montero Rosa
Présentation de l'éditeur
États Unis de la Terre
2119, les réplicants meurent dans des crises de folie meurtrière
tandis qu’une main anonyme corrige les Archives Centrales de la
Terre pour réécrire l’histoire de l’humanité et la rendre
manipulable. Bruna Husky, une réplicante guerrière, seule et
inadaptée, décide de comprendre ce qui se passe et mène une
enquête à la fois sur les meurtres et sur elle-même, sur le
mémoriste qui a créé les souvenirs qu’elle porte en elle et qui
la rapprochent des humains. Aux prises avec le compte { rebours de sa
mort programmée, elle n’a d’alliés que marginaux ou aliens, les
seuls encore capables de raison et de tendresse dans ce tourbillon
répressif de vertige paranoïaque.
Rosa Montero choisit un
avenir lointain pour nous parler de ce qui fait notre humanité,
notre mémoire et notre identité, la certitude de notre mort et de
celle de ceux que nous aimons. Ses personnages sont des survivants
qui s’accrochent à la morale politique, à l’éthique
individuelle, à l’amitié et à l’amour. Elle construit pour
nous un futur cohérent, une intrigue vertigineuse et prenante pour
nous parler de notre mort et de l’usage que nous faisons du temps
qui nous est imparti. Elle écrit avec passion et humour, les outils
essentiels pour comprendre le monde.
Avis
Raté,
c'est le premier mot qui me vient pour définir mes sentiments envers
cet ouvrage et pourtant il était prometteur par son thème. Il m'a été
présenté comme une œuvre de science fiction, proche de Blade runner (et
comme ce film m'a marqué). Pour ceux qui l'ont vus, le titre est plus
qu'évocateur. Si les questions métaphysiques sur ce qu'est un être
humain, qu'est ce qui le définit et les machines sont elles des êtres
vivants, alors oui, on retrouve ce questionnement de fond. Plus moderne,
il est plus centré sur les impacts des améliorations physiologiques et génétiques sur notre condition humaine.
Je
pense que ma déception est certainement du au fait que je n'ai pas du
tout accroché avec le personnage principal : ce côté, personne ne
m'aime, personne ne me comprend, et donc je me pose en victime
perpétuelle, m'a tout simplement exaspéré. Pourtant, le scénario est
inventif, le monde crée est riche, original avec beaucoup de nuance et
de couleurs. Les personnages secondaires sont bien plus intéressants et
apportent beaucoup de chaleur à ce récit au final assez sombre. Il y a
une réflexion intéressante et assez subtile sur la mort : programmée ou
non, cela fait il une différence? Personnellement, je ne suis pas sûr
car qui peut dire si on sera encore vivant demain ou dans un mois. Enfin , j'ai beaucoup aimé les analyse sur les souvenirs sur ce qu'est le souvenir et comment ils nous construisent.
Alors
pourquoi je n'ai pas accroché ? Il me manque quelque chose
d’indéfinissable. Le style est fluide, assez agréable à lire, mais il
manque un certain dynamisme ou un manque de sensibilité. L'aspect
caricaturale de l’héroïne a aussi été certainement un frein pour que ce
livre m'emporte.
Dommage............
TROISI Licia
Présentation de l'éditeur
Une jeune fille se réveille dans un pays inconnu, sans même se souvenir
de son nom. Amhal, apprenti chevalier du Dragon, va l’accompagner dans
un long voyage à la recherche de son identité et il lui donnera un
prénom : Adhara. Alors que la jeune fille retourne dans le passé pour
découvrir qui elle est, Amhal doit fuir le sien pour sauver son âme. Car
le destin d’Adhara est lié aux forces occultes, qui tentent d’entraîner à
nouveau le Monde Émergé dans l’obscurité – une guerre où la mort ne sera
pas semée par l’épée, mais par une terrible peste noire…
Avis
Le
récit débute par l'étrange périple d'une jeune fille Adhara, amnésique,
qui semble ignorer totalement les mœurs et coutumes du Monde Emergé,
mais qui possède certaines connaissances surprenantes comme le
crochetage d'une serrure ou l'art du combat. Elle sera aidé par Ahmal,
jeune apprenti chevalier dragon, qui combat jour après jour ses envies
de massacre et son plaisir de tuer. Elle parviendra au palais royal, où
elle se liera d'amitié à une jeune princesse tormentée. Pourtant, peu à
peu Ahmal s'éloigne d'elle pour suivre les enseignements de Sal, étrange
sorcier qui avait disparu pendant 40ans. Parallèlement à cette
histoire, nous suivons le combat de la reine Douhbée pour contrôler une
étrange épidémie de fièvre noire, qui plonge le royaume dans le chaos et
le désastre. L’épidémie semble toucher les hommes et les elfes, mais
pas les nymphes. Le roi lui même sera contaminé. Malgré tout ses
efforts, Adhara voit sombrer Ahmal, qui tuera même le nouveau roi pour
sauver son nouveau maitre Sal.
Je ne connais pas les autres trilogies de cette auteur, et j'ai souhaité découvrir enfin cette saga.
En
point positif, on peut dire que l'intrigue est vite prenante. On
s'attache très vite aux personnages car leur personnalité est profonde, à
multiples facettes. Malgré ma méconnaissance des tomes précédents, ce
nouveau monde et son passé sont très facilement compréhensibles. On
ressent toute l'inventivité de l'auteur grâce à la richesse et à la
grande diversité des personnages. J'ai beaucoup aimé le personnage
principal, car son désarroi, son ressenti et ses pensées sont complexes
et bien décrits.
Ce qui m'a dérangé c'est que le personnage d'Ahmal est très semblable à celui d'Anakin Skywalker ( La guerre des Étoiles) :
un méchant, connaissant toutes les possibilités d'un jeune homme, au bon
fond mais torturé par sa propre puissance, se rapproche de lui pour le
faire tomber dans le côté sombre. Peu à peu envouté, Ahmal s'éloigne de
ceux qu'il aime pour devenir le disciple obéissant du méchant Sal. Même
le fait qu'ils se drapent dans des grandes capes noires à capuche est
rigoureusement identique.
C'est donc un avis mitigé que je rends : il y a beaucoup d'inventivité et en même temps un air de déja vu dérangeant. C'est bien écrit, facile à lire mais à recommander aux jeunes à partir de 12 ans.
TROISI Licia
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