samedi 25 août 2012

La femme des sables


Abe Kôbô




Résumé éditeur

Heurs et malheurs d'un homme qui, parti à la recherche d'un insecte des sables, échoue dans un petit village perdu au fond des dunes. commence alors un étrange cauchemar...
La Femme des sables est incontestablement l'un des grands romans de la littérature japonaise contemporaine. Traduit dans le monde entier, il a été couronné, au Japon, par le prix Akutagawa (1962) et en France, par le prix du Meilleur livre étranger (1967).

Mon avis
Ce roman est ma première lecture de Abe Kobo, romancier japonais reconnu pour ses écrits un peu étranges, où le personnage, toujours confronté à l'absurde, devra se dépasser pour retrouver un sens à sa nouvelle vie.
Pour ce roman, on ne ressort pas indemne de cette lecture, qui laisse un arrière goût d' amertume devant une nature humaine impitoyable et en même temps un peu d'espoir dans sa capacité à évoluer et à se dépasser. La vie moderne est impitoyablement disséquée dans ses abérrations et ses contradictions.
Au Japon, un homme, entomologiste amateur, se retrouve prisonnier dans un village perdu dans les dunes, avec une femme inconnue. Incroyable que cela puisse être, cette pratique existe depuis longtemps et il n'y a aucune possibilité de s'échapper ou de raisonner leurs geôliers. Condamnés à enlever sans relâche le sable au fond de leur trou, seul moyen de sauver le village d'être englouti, cet homme se retrouve esclave d'une cause qu'il ne comprend pas. le comportement de la femme entre soumission et volontarisme lui aideront à trouver un sens à cette quête absurde.
Mon avis est mitigé car j'ai trouvé l'intrigue intéressante, surréaliste, avec une réflexion très juste sur la solitude dans notre monde contemporain. Il y a un véritable questionnement sur la relation à l'autre, sur le sens que chacun donne à sa vie et à ses envies. J'ai été trés surprise de l'aspect anonyme des personnages : ils ne portent pas de noms mais sont nommées par leur natures : 'l'homme, la femme, les villageois"Cela renforce beaucoup l'aspect étrange du récit. Pourtant, les longues parties de descriptions et de digressions m'ont gâché le plaisir de la lecture. L'auteur est capable de disserter sur 3 pages de la nature du sable; c'est assez agaçant car je n'ai pas toujours compris l'interet que cela pouvait apporter à la réflexion ou à l'intrigue.

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