mercredi 26 septembre 2012

On peut se dire au revoir plusieurs fois

SERVAN-SHREIBER David


Présentation de l'éditeur
« Tôt ou tard, il allait revenir. Je connaissais les pronostics de mon cancer. Je pouvais retarder l’échéance, gagner des années, presque l’oublier, mais cette fois c'était "the Big One", comme disent les Californiens qui redoutent un tremblement de terre dévastateur. Cette rechute m’a amené à me poser les questions les plus graves, peut-être les plus importantes de ma vie : si je suis rattrapé par la maladie alors que je pense, mange, bouge, respire et vis anticancer, alors que reste-t-il d’Anticancer ? C’est pour répondre à cette question que j’écris aujourd’hui. Ce livre est aussi l’occasion, pour moi, de dire au revoir à tous ceux qui ont apprécié mes livres précédents ou qui sont venus m’écouter. Quoiqu’il arrive, j’ai le ferme espoir que cet au revoir ne sera pas le dernier. On peut se dire au revoir plusieurs fois. »

Avis
Ce livre est le testament de David Servan- Schreiber, où il nous raconte son combat de 20 ans contre le cancer. Il raconte non seulement son parcours" médical", mais surtout son évolution personnelle, ce qui a été positif bien sûr, mais aussi ses erreurs, ses manquements. Pour ceux qui le connaissent peu, ce psychiatre s'est fait connaitre par des livres Guérir (Pocket 2005) et Anticancer (Robert Laffont, 2010), dans lesquels celui-ci faisait des recommandations d'hygiène de vie pour lutter contre le cancer et surtout le prévenir : aliment sains, méditation pour gérer le stress, exercices physiques, yoga...Même si ce n'est pas aujourd'hui révolutionnaire, il a été en son temps un précurseur pour une approche plus globale du malade et pas simplement une focalisation sur la tumeur. Sa durée de vie, malgré un cancer qui aurait du lui laisser un répit de 4 ans, lui a permis de se faire connaitre auprès de millions de lecteurs. Dans ce dernier ouvrage, il prône encore l'ouverture à de nouvelles méthodes, à des approches plus centrées sur les propres ressources de la personne : les méthodes allemandes sont particulièrement édifiantes. 
David Servan- Schreiber évoque avec lucidité la douleur, la mort, l'espoir, ses proches...C'est un livre étonnamment positif, qui rayonne de sérénité, d'amour même (et ce n'est ni dégoulinant de bons sentiments ni dans le pathos) avec une approche de sujets difficiles de façon simple mais sensible.


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